neige et glace

vendredi 25 août 2017

Contamine-Vaucher au Peigne.


Numéro 28, des 100 plus belles du massif du Mont Blanc de Batoux, la Contamine-Vaucher est la première ligne ouverte dans cette belle face ouest du Peigne.



Comme la Rébuffat au Minaret, fallait être sacrément couillu pour s'attaquer à une face de cette raideur en 1950 avec le matos de l'époque (pas de chaussons, ni de friends, au mieux quelques pitons et coins de bois).

Comme au Minaret, le tracé est astucieux exploitant les lignes de faiblesses de la face. Mais ça grimpe.

On retrouve aussi quelques caractéristiques typiques de la grimpe old school chamoniarde.
 Les fameux feuillets. Une sorte de colonnette en granit.
Ça se pince plus ou moins bien avec les mains par contre, c'est moins pratique pour poser les pieds.



Des dièdres, bien sûr, où on a pu travailler notre souplesse en grand écart et l'adhérence des chaussons.



Des fissures pour améliorer nos verrous.
Et bien sûr la renfrougne (NDLR: sorte de ramping vertical dans une cheminée).
Le tout assuré sur quelques pitons (pas toujours bons) mais qui peuvent facilement être renforcés par des friends.



Par contre, mieux vaut ne pas regarder les cotations du topo sinon tu te rends compte que tu étais au taquet dans le IV sup. Ah, le fameux IV sup chamoniard, ça me rappelle Grépon-Mer de Glace.
Heureusement que le socle déroule bien car c'est pas le cas de la deuxième moitié qui grimpe plus.



Le seul souci de ce genre de voie, c'est qu'on se paume facilement et on s'est demandé à plusieurs relais si on était à R12 ou R13, si c'était du 4b ou du 5c, si ça passait à droite ou à gauche, si fallait sauter ce relais en milieu de longueur et si c'était normal de faire un relais intégralement sur cablés et friends...
C'est une voie historique quoi. Avec ses bons et moins bons cotés...



Par chance, on était les seuls dans la voie, des bouchons auraient compliqué la chose.
400 mètres en Trad, ça prend un peu de temps.
On a donc pu profiter, comme hier :-) d'un beau coucher de soleil dans le retour vers le refuge.




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