Mais qu'est ce qu'on fout là ?
C'est la question que je me suis posé un certain nombre de fois pendant la première heure et demi de montée. Il y a des journées qui commencent bien. Et puis il y a aujourd'hui.
A peine l'autoroute quittée, nous voilà dans dans les bouchons. Accident, chassé-croisé des vacances de février, feu de régulation à Jarrie...
Alors on n'avait pas envie de mettre le réveil trop tôt ce matin ?
Alors on n'avait pas envie de mettre le réveil trop tôt ce matin ?
A peine les skis aux pieds, qu'il faut déchausser pour marcher dans un chemin plein de boue.
Une petite traversée de rivière plus tard, on attaque pour de bon la montée bien raide en rive droite du ruisseau du Villard.
Et à peine la montée attaquée, qu'on se dit :
"Mais on était pas venu chercher la poudreuse dans ce vallon plein Nord en altitude ?
Et puis, le BRA, il était pas à 3 pour la journée d'hier ?
Pourquoi, il faut mettre les couteaux si on ne veut pas dévisser sur cette neige béton ?"
En résumé, mais qu'est ce qu'on fout là ? Quelle idée saugrenue que de vouloir skier de la poudreuse mi-février, alors qu'on pourrait remonter une belle face au soleil en attendant que la neige transforme...
Finalement, nous aurons la réponse à notre question un peu plus haut.
D'abord un petit saupoudrage sur fond dur. Plus on monte et plus la quantité de neige fraîche augmente, jusqu'à ne plus sentir le fond dur.
Nous voilà maintenant sur la crête à quelques dizaines de mètres du sommet du Grand Renaud.
Le panorama est magnifique avec une perspective sur les massifs environnants différente de d'habitude.
Sous nos pieds, une belle pente vierge à 30-35° en poudreuse froide.
Tous les guenillages de la matinée sont oubliés et à cet instant, on sait ce qu'on fout là...
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