- "Tu vas où demain finalement ?
- Dans l'envers de Belledonne, au grand Jarnalet.
- Le grand quoi ?"
Du coup, pas facile de trouver un vallon où je ne suis jamais allé promener mes spatules.
Toz, lui, connaît le Jarnalet et a même noté le couloir NE dans sa to-do-list. On va bien s'entendre !!
Arrivés aux Granges, après un démarrage bien efficace, on met le clignotant à gauche pour quitter la combe du Merlet qui est déjà bien parcourue. D'un coup, on retrouve ce qu'est le ski de rando dans les secteurs moins (sur)peuplés. Faire la trace, regarder la carte, discuter du meilleur itinéraire...
C'est plaisant mais on avance moins vite, surtout dans des pentes à 35° où la poudre est restée bien froide. J'aime aussi la sensation d'être seul au monde, personne devant pour te faire la trace et personne derrière pour faire les premiers virages alors que tu choisis d'aller au sommet.
Plus la journée avance et plus je me dis que si on fait le sommet en A/R plutôt que la boucle, ça ne sera pas perdu au vu de la qualité de la neige rencontrée depuis les Granges. Bizarrement Toz a eu la même idée !
Je remonte le couloir à pieds moyennant un gros brassage. Tout en sachant qu'on sera récompensés à la descente.
Et comme on est sûr d'être les premiers (et les derniers) à skier le couloir aujourd'hui, on va jusqu'au sommet.
Comme prévu, la belle couche de poudreuse facilite la descente du couloir. Jeanne fait au passage son initiation pente raide.
Plus bas, ça continue sur le thème: "Pu... mais
comme
c'était
bon !!"
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