La conclusion de mon dernier article sur Nabot Léon, c'était qu'on avait fait la voie la plus facile du coin mais que ses voisines avaient l'air encore plus belles et qu'il allait falloir revenir.
Huit jours plus tard, je suis de retour au Pilier rouge de Blaitière avec l'ami Cristol et un rack de friends bien garni.
Cette fois, on a mis le réveil plus tôt pour éviter les bouchons à l'Aiguille.
On monte déposer les stocks de bouffe au refuge et après le petit dej', on attaque l'approche.
La première longueur, un 6b+ dans une dalle rayée par une fissure bouchée, nous défouraille direct. Ça caille, la paroi est encore à l'ombre, l'échauffement est inexistant, par contre l'onglée est bien là !!
La suite est juste magnifique.
Des belles écailles en L4.
Et une belle fissure en L6 avant la renfrougne de L7, qui nous fait porter un n°4 depuis le début de la voie (gentiment refilé au second à chaque relai).
Renfrougne pas super commode, trop large pour coincer la jambe mais pas assez pour y ramper. Va y avoir du sport !!
Bref c'est le genre de voie que j'avais envie de grimper depuis longtemps.
C'est raide, c'est compact, ça se protège bien.
Tu sors pas le topo en pleine longueur pour chercher l'itinéraire.
Et y a de l'AMBIANCE !!!
Une de mes plus belles voies trad en granit.
Merci Mr Piola pour l'équipement, merci aux auteurs du nouveau topo.
Infos pratiques:
Le refuge permet de grimper relax, au soleil, sans se demander si on va avoir la dernière benne ou démonter le bivouac tous les matins.
Par contre, y a pas d'eau potable au refuge.
On en trouve à 10 minutes sur le sentier en direction du Montenvers.
Et c'est pas un refuge CAF, 23 balles la nuit en hors sac.
Du refuge, pour monter à Blaitière sans traverser toute la moraine: prendre une sente peu marquée quand le sentier pour le Montenvers coupe la rivière. J'ai refait le kairn !
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