lundi 30 avril 2018

Petit créneau à Roche-Faurio


Décidément cette année, j'ai du mal à concrétiser les grands projets.


 
Un hiver qui se prolonge jusqu'à mi-avril nous a empêché d'aller voir en altitude.
Les grosses chaleurs font ramollir trop vite la neige pour mon ultra-tour de Belledonne.
Une opération militaire en montagne nous a fait oublier le grand Galibier jeudi.
Des rdvs pour Ben et une poudreuse absente nous ont contraints à abandonner la Baïonnette au Pic Chamoissière mercredi.
J'étais évidemment en formation à Lyon le week-end dernier, alors que tous les voyants étaient au vert.
Bref, après être monté au refuge du Glacier Blanc sous le crachin depuis Ailefroide, quand le gardien nous déconseille le Dôme, parce que c'est la tempête là-haut, on se dit que la scoumoune continue...



Ce matin, ça s'arrange pas vraiment, on quitte le refuge à 6h en se disant  qu'on a peut-être été optimiste sur le créneau météo. Aucune éclaircie, on est bien dans les nuages.
Heureusement toutes les bonnes choses ont une fin et l'éclaircie tant espérée pointe le bout de son nez.



Avant d'arriver sur le grand plat du glacier blanc, tous les sommets prennent la lumière du matin, il est là le créneau !!! Les 3 heures de montée sous le crachin d'hier sont rentabilisées...
On retrouve les skieurs du Refuge des Ecrins, mais 1/4h plus tard, on est a nouveau devant à tracer ! Allez comprendre.



Les 500 derniers mètres passent bien malgré les 30cm de poudreuse fraîche. On commencerait à être acclimaté ??
Un ptit tour au sommet des skieurs et on redescend fissa, Amel a le nez qui congèle.



La poudreuse du 30 avril a pas été trop travaillée malgré la tempête d'hier et la descente est bien agréable.
Les nuages nous retrouvent sur le plat du glacier, on testera la descente rive droite une prochaine fois...
 Fin du créneau !
















mercredi 25 avril 2018

Pic de Chamoissière, Epaule par le glacier de Chamoissière


On espérait chausser à la voiture, mais finalement, on a remis les skis sur le sac 1km plus loin.
On espérait skier la baillonette, mais finalement même à 3000 à l'ombre, plus aucune trace de poudreuse.



Alors Mr l'optimiste, on a pris un gros but ?
 Pas tout à fait...



On espérait un réveil aux aurores, on l'a eu.
On espérait un bon regel, on l'a eu.
On espérait le soleil, on l'a eu.
On espérait un summit, on l'a eu (enfin presque, l'épaule, le sommet des skieurs avec la vue qui va bien)
On espérait la moquette, on l'a eu.



Bref une belle journée de montagne avec les copains...
Et comme dit le proverbe: "Mieux vaut skier l'épaule en moquette, que d'la taule du sommette".










vendredi 20 avril 2018

Grande Lance de Domène, tour et sommet.


Les 10 plus belles boucles de Belledonne, voilà un article tout à fait recommandable que j'ai trouvé sur skitour. Mercredi, on a skié avec Amel un vieux projet, le tour de la Grande Lance de Domène, rallongé de quelques "variantes" maison. Allez plus que 3 et la liste des 10 plus belles est cochée...
Amel vous raconte cette belle bambée. 



C'est la saison des grands tours! Cette fois on part faire le grand 8 de la Grande Lance de Domène! J'avais déjà fait des bouts mais il me manquait le col des Lances.
On gare la voiture aux 4 chemins, et un gentil monsieur nous monte à Pré Raymond! Portage jusqu'à la fin de la forêt (aïe, j'avais oublié, je me promets que ça sera la dernière en Belledonne de la saison!)



Puis ça déroule bien jusqu'en haut de la Grande Lance. Bon regel puisque je monte en couteaux. 1er sommet, yihaa! La dernière fois, c'était l'an dernier avec l'ami Toz et son acolyte Jeroen, lors d'un autre méga tour!



Descente SE en moquette parfaite, et remontée au col de Freydane.



 Dominés par la face nord du grand Pic, surprise c'est déjà en bonne moquette (je me souviens l'avoir skié en poudreuse la dernière fois avec Anaïs). 



Au lac blanc, on remonte sur le col des Lances: le dernier raidillon est en neige inconsistante, là par contre le regel n'a pas opéré.



 Début de la descente un peu lourde puis très bonne moquette. Au col du Loup par contre, ça reste lourd, ça a déjà bien pris le soleil. 



Au lac du Crozet, on se dit qu'on va boucler par le Grand Colon, pour éviter la descente à pied par la forêt. On domine Grenoble skis aux pieds mais c'était pas l'idée du siècle. Il est déjà tard (14h) et c'est la canicule, du coup on a skié que ce qu'on méritait, neige lourdasse mais qui nous a permis de descendre presque en bas, à 100m près et un déchaussage!

Globalement, à part la descente du Grand Colon, on a eu de la bonne moquette!!
On aurait presque pu partir encore 1h plus tôt, mais là ça devient vraiment indécent! 



topo, ça doit aussi bien conserver la poudreuse quand y en a !!




Tour de la crête des Ilettes


Aujourd'hui, sont ENFIN réunies les conditions pour une belle journée de ski de printemps.
Finies les sorties pourries de ces dernières semaines, ce matin c'est (presque) bien regelé et il fait (vraiment) beau.



On croise un pote, Sylvain au parking et la montée à l'Aigleton se fait en papotant.
Tout le monde a le sourire, ça fait un moment qu'on attend ça.
Signe qui ne trompe pas, on met les couteaux pour la première fois de l'année.



Ça fait plusieurs fois qu'on bute dans ce tour des îlettes. Cette fois-ci sera la bonne.
L'idée, c'est d'aller skier la face Est du col de la vache depuis Prabert.
On continue la moquette en face Sud puis Ouest de la belle étoile.



Et comme on est en forme et qu'il fait beau on se paye une petite remontée à la dent du Pra sous le cagnard, histoire d'éliminer les profiteroles...
Voilà 2500m de dénivelé résumé en 3 phrases.



Les orientations sont logiques et la moquette est à point tout du long sauf la dernière descente un peu trop molle.



C'est un beau tour, logique, loin de la foule, si on accepte de se lever à 5h30 un dimanche matin.







mardi 3 avril 2018

Traversée Carro-Evettes-Albaron


Ça fait un moment qu'on lorgnait sur la traversée Carro-Evettes avec Amel.
Alors quand Élise et Ben, nous proposent d'aller skier vers l'Albaron pour Pâques, on est chaud pour enchaîner Carro-Evettes et Albaron.

Cette fois-ci, j'ai pas réussi à vendre la session de ski de fond avant la montée au Carro, pourtant les jours sont vachement plus longs qu'à Noël.
On prend pas de risques et on regarde la neige tomber à l'horizontale au chaud au Carro.
Les lasagnes et le Limoncello du gardien nous remontent le moral.



Dimanche, le printemps nous fait un petit poisson d'Avril. Ce matin, c'est encore l'hiver.
La montée au col des Pariotes confirme les dires du gardien. Ici, c'est Bagdad, ça a soufflé dans tous les sens depuis plus d'une semaine.
La nivologie compliquée et les nuages nous font abandonner l'idée de passer le col de Trièves, pour rejoindre le refuges des Evettes par la vallée.
On repasse donc à L’Écot, et comme le hasard fait bien les choses, on y retrouve Jojo et Ben.
 La montée aux Evettes passe bien, en papotant. La neige est bonne et après une petite ralongette, on se retrouve au refuge des Evettes pour le pique-nique.



Pendant que le gardien laboure le parterre du refuge en ski-kite, on va visiter le col de la Digrâce. C'est l'avantage de partir en ralongettes à 15h, c'est qu'on a les infos de ceux qui sont déjà rentrés.
Il parait qu'il y a de la poudre.



A 10 minutes du refuge, alors qu'on traverse le plan des Evettes, je vois une gore-tex rouge et une démarche qui me sont familières. "Hey mec, je savais pas que tu venais là ce week-end ?"
On embarque donc mon fréro, dans la ralongette.



 Les condis ont bien changé depuis ce matin, là on a le soleil et la poudreuse.
Voilà comment on arrive au refuge 5 minutes avant la soupe.
Les VIP aiment bien se faire désirer...

Lundi, on va essayer de pas prendre un but, même si c'est pas gagné...
On monte donc vers l'Albaron sans grande conviction.



Finalement le bas de la face a pas trop travaillé et on évite les zones trop pentues ou trop chargées.
C'est presque surpris qu'on arrive au niveau de la Selle de l'Albaron.
Ça sent le summit ça !!



Il reste encore un bon bout d'arête jusqu'au sommet. Mais c'est ce qui fait le charme de cette belle course. On met les skis sur le sac pour ce dernier morceau panoramique.
Vue d'ici la traversée Carro-Evettes a l'air majeure, faudra revenir !! 



C'est jamais dur mais c'est beau et cette partie skis sur le sac, permet de diversifier la montée.



3637m, premier summit de la saison, avec une belle équipe !!
La descente mythique du grand Vallonnet est rendue compliquée par le soleil qui joue à cache-cache. Pour profiter de la neige et voir le relief, mieux vaut ne pas descendre en premier...
J'avais pas gardé le souvenir d'un itinéraire tortueux, mais aujourd'hui c'est pas simple.
Heureusement avec un bon travail d'équipe on s'en sort bien !!