dimanche 28 janvier 2024

Tête du Ruitor, tour et sommet.

 

Deux jours de dispo, un créneau météo, c'est l'occasion de changer de massif. Direction la haute Tarentaise. J'aime bien Belledonne mais c'est toujours un plaisir de découvrir des nouveaux coins. Et là, au dessus de St Foy, je ne connais pas.
 
 
 
Après avoir déposé quelques affaires au refuge, on monte à la pointe du Tachuy.
 
 
 
Une bonne moquette épaisse dans les pentes suffisamment raides pour des virages agréables.
 
 
 

Remontée au col du Tachuy pour une autre belle descente sous les dents Rouges.
 
 

Le refuge n'est pas gardé mais 5* et tout équipé. Il y a même la lumière, l'eau courante et les toilettes à l'intérieur.
 
  

Pour dimanche, Armel nous a dégoté un tour du Ruitor en passant sur le sommet qui a l'air très intéressant. Arrivés au col des Vedettes après une longue montée avec de la distance, l'immense glacier du Ruitor se découvre. Benvenuto in Italia.
 
 

Il reste 200m de déniv mais le sommet est encore loin. Ça laisse le temps de profiter de la vue incroyable. De la face Sud du Mont Blanc jusqu'au Mont Rose en passant par le grand Combin et le Cervin.
 
 

Une madone et c'est le sommet à 3486m.
La suite du programme, c'est de basculer dans le Valgrisenche par la face Sud-Est du Ruitor pour rejoindre le Rifugio degli Angeli. C'est pas ce que j'imaginais mais la neige poudreuse est très bonne à skier.
 
 

Ça passe en zigzaguant un peu. On s'aperçoit que les cartes Opentopo sont meilleures que les cartes italiennes, mais ça manque de détails.
 
 

Sous le refuge, en Sud, c'est moquette. Après une courte remontée jusqu'au col sous le Mont de l'Arp Vieille, la deuxième descente Sud-Ouest est excellente. Un peu de pente, la neige est parfaitement lisse et transformée.
 

 
Allez courage, c'est le dernier repeautage vers le col du Mont pour rebasculer en France les jambes lourdes mais des étoiles plein les yeux après cette boucle incroyable.




topo J1 : D+ 1925m 19.5km

topo J2 : D+ 2335m 33km






jeudi 4 janvier 2024

2 jours en étoile autour du refuge du Prariond, c'était l'aventure !

 

Le refuge du Prariond fut notre première étape d'un raid à ski de 4 jours au printemps dernier à cheval entre la France et l'Italie autour de la Pointe de Bassagne. Notre passage rapide dans le vallon des sources de l'Isère m'avait donné envie de revenir skier.

 

Un petit créneau, un pote dispo, Louca à Autrans, me revoilà quelques mois plus tard.

Pour cette première journée, c'était l'aventure : traçage de haut en bas, ambiance polaire et mauvais temps qui arrive en même temps que nous au sommet de la pointe du gros Caval.
 
 

 On a été gourmands, le sommet est coché mais la descente n'est pas vraiment appréciée dans le jour blanc.
 
 

Contrairement au refuge qui dans ces conditions porte bien son nom. Et même en hiver, le Prariond est très confortable (gaz, vaisselle, poêle, bois, lumière et électricité).
 
 

Il y a toujours un peu de taf à l'arrivée dans un refuge non gardé, mais une fois la neige fondue, le poêle allumé et les chiottes déneigés, on a pu se vautrer dans le canapé pour siroter une bonne soupe à l'oignon devant le feu. La vie en refuge, c'est apprécier les plaisirs simples. 
 
 

Après une nuit de tempête, ce matin, comme prévu ça se lève vers 9h, ouf! 
C'est la carte postale : soleil, ciel bleu, personne et (beaucoup) de poudreuse. Heureusement, le secteur s'y prête bien avec ses itinéraires en pente douce.
 
 

Pour changer de l'ambiance polaire d'hier, aujourd'hui nous restons sur le versant ensoleillé et le vent s'est calmé. Ça tombe bien, il ne faisait pas chaud au réveil dans le refuge.
 
 

Arrivés sur le glacier de Bassagne, on laisse de côté la pointe de la Galise qui a pris le vent pour une superbe descente du col de Bassagne.
 
 

 
 

Quel plaisir de pouvoir skier cet itinéraire que j'avais déjà remonté au printemps dernier en poudreuse avant de basculer en Italie, où la neige était moins bonne.