Le plan initial, c'était le
Spaghetti tour. 4jours sur le fil des 4000 entre la Suisse et l'Italie.
Et puis, la météo capricieuse a tout gâché. On hésite, on
attend, ah tiens Meteoblue est très optimiste, ah mais oui mais Yr.no ne l’est
pas du tout, on attend encore?
Maintenant les refuges sont pleins. Bon, on tente le Ravioli tour (tour en Valpelline version GFHM) ? « Ma sabato, il rifugio è pieno ». Raté !
L’Oberland ? Même si Sev trouve l’accueil de la gardienne charmant, Konkordia reste plein lui aussi. Pitou propose la pointe Isabelle. Allo le Couvercle ? Ah oui c’est plein aussi, très étrange un week-end de Pâques !!
Maintenant les refuges sont pleins. Bon, on tente le Ravioli tour (tour en Valpelline version GFHM) ? « Ma sabato, il rifugio è pieno ». Raté !
L’Oberland ? Même si Sev trouve l’accueil de la gardienne charmant, Konkordia reste plein lui aussi. Pitou propose la pointe Isabelle. Allo le Couvercle ? Ah oui c’est plein aussi, très étrange un week-end de Pâques !!
Vendredi soir, 20h. On vient enfin de se mettre d’accord sur le refuge non gardé de l’A. Neuve, dans le massif du Mont-Blanc, côté Suisse pour éviter la cohue des bennes de Cham. Reste plus qu’à prier pour qu’on ait de place. Rendez-vous 5 h à Grenoble…
Le groupe part donc de la Fouly, avec une belle équipe de 6 à base
de trois générations de GFHM et pièces rapportées : au moins si la météo n’est
pas terrible, l’ambiance, elle, sera au top !
On commence à croiser les Suisses qui redescendent de la
Grande Lui, partis à 6h pour la faire à la journée… On leur demande à tout
hasard s’ils savent s’il y a du monde au refuge, pas de réponse, suspens… Dans
le doute, certains ont quand même monté duvet et tapis de sol.
Le refuge de l’A. Neuve est un petit refuge perché sur un promontoire, la vue est superbe, face au Mont Dolent. On peut admirer des traces de skieurs sur cette face si raide, ainsi que sur l’Amône, tous les deux E4, pendant qu’on pique-nique tranquillement au soleil. S’ensuit la sieste… et puis un élan de motivation nous fait rechausser les skis.
« On monte un peu et on voit ? »
« On est déjà à 3000m, il ne reste plus rien, non ? »
Voilà comment le GFHM arrivera au sommet de la Grande Lui.
Comme prévu, vu l’heure tardive, la neige a commencé à
regeler et les virages se transforment en longues traversées…
Finalement, seuls deux belges/kirghizes remplissent le refuge avec nous.
Brice nous prépare le feu grâce à son niveau 1 de Copain des Bois, et Simon s’est
occupé de mettre des bassines sous le toit pour récupérer la neige qui fond (niveau 1 de
Copain des Neiges).
Soirée à la rigolade et à l’alcool grec spécial GFHM !
6h… Dring dring… Temps voilé, mais avec une bonne
visibilité. On part sur le tour de la Grande Lui. Le col supérieur des Essettes est notre premier col. En crampons,
ça passe sans difficulté particulière. S’ensuit une traversée jusqu’au col de Crête Sèche, puis
un petit couloir derrière bien soufflé. C’est là que ça cafouille. Certains
disent avoir regardé la carte, et on suit sans trop vérifier. Au moment
de rechausser les crampons, je jette un coup d’œil au GPS : Et meeeeerde !
Hier, alors que certains regardaient pour écourter le tour (après une bonne première journée à 2000m, ça peut se comprendre), on se l’est bien rallongé. C’était pas pour la qualité du ski en plus : entre boulettes et traversée, c’est le massage anti-cellulite permanent !
Hier, alors que certains regardaient pour écourter le tour (après une bonne première journée à 2000m, ça peut se comprendre), on se l’est bien rallongé. C’était pas pour la qualité du ski en plus : entre boulettes et traversée, c’est le massage anti-cellulite permanent !
Allez, on remonte tout en crampons, jusqu’au col des Planereuses !
Derrière un peu de poudreuse sur les contre-pentes, puis midi vient l’heure du pic-nique, inratable !
Remontée au col de la Grande Lui (merci aux traceurs), où le
soleil s’invite, et puis de nouveau un moment d’hésitation. Le col de la
Grande Lui ne passe pas, c’est donc au col de Saleina que l’on remontera.
Bonnes marches bien tassées, quelques pas de mixte pour finir au col où l’on se
fait souffler !
Descente par une neige dure mais lisse, plutôt skiante mais pas moquette non plus !
Pause thé au refuge dans les tasses du CAS, avant de redescendre sur la Fouly. La moquette passe d'agréable, à épaisse pour finir collante !
Descente par une neige dure mais lisse, plutôt skiante mais pas moquette non plus !
Pause thé au refuge dans les tasses du CAS, avant de redescendre sur la Fouly. La moquette passe d'agréable, à épaisse pour finir collante !
Après ces deux belles journées de ski et avec une météo incertaine, le plan de bivouaquer au parking pour tenter le Dolent le
lendemain s’efface pour faire place à un super BBQ à Passy chez Cricri et Rob !
Merci les copains pour l’accueil et les infos.
Compte rendu : Amel
Je vous conseille au passage le blog de Rob, bien pratique pour découvrir des beaux itinéraires dans le massif du Mont-Blanc.