Le but crevaison, c'était une première. Plutôt que de faire le tour du Pic du Frêne avec les copains jeudi dernier, j'avais gagné le droit d'attendre la dépanneuse en me caillant. Un réservoir GPL ou une roue de secours, on ne peut pas tout avoir !!
Forcément, c'est arrivé à 500m du parking sur une piste perdue au-dessus de St Rémy de Maurienne. A cause de blocs encombrant la route, j'ai bien cru que la dépanneuse n'allait pas pouvoir monter...
Bref, je suis de retour au parking avec des pneus neufs pour un deuxième départ à 12h30. Le col de la Pierre en A/R comme lot de consolation. C'est pas ce que j'avais imaginé en me levant à 5h du matin.
Pour ce jeudi, après un week-end enrhumé, je pensais à une sortie plus courte. Jusqu'à ce que Pauline me propose de retenter le tour du Pic du Frêne. Traquenard ou bonne idée ?
A la sortie de la forêt, la couche de neige fraîche atteint rapidement les 20cm. Elle est restée froide, légère, comme tombée sans vent. Ça sent le traquenard, je sais déjà qu'on va prolonger toutes les descentes.
Skitour décrit l'itinéraire comme majeur. "Un grand tour sauvage, sans grande difficulté, mais quelle ambiance, du pur Belledonne !"
Arrivés à la Brèche du Frêne, on avait imaginé basculer dans la face Nord du Grand Crozet à notre gauche.
Mais il y a un skieur au sommet du Pic du Frêne qui vient de remonter sa face Nord à notre droite. Vu du col, la face est magnifique et semble en bonnes conditions.
C'est appréciable de pouvoir se relayer à 3 pour refaire la trace de montée.
Après un passage au sommet, la descente en très bonnes conditions nous confirme que c'était une bonne idée.
Quelle ambiance !
Après un mois de février très nordique, la sortie se termine pour ma part, les cuisses fumées en petite godille de cafiste mais avec le sentiment d'avoir vécu une des plus belles journées de la saison.
Merci Pauline et merci maman !