lundi 17 juillet 2017

Granit à Argentière, épisode 3


On continue notre exploration des belles voies en granit du bassin d'Argentière. Ça commence vendredi par l’échappée belle à l'aiguille du Génépi.



Jusque là tout va bien, ça déroule. On se dit que finalement le granit, c'est pas si dur. 



On fait toute la voie en réversible, les longueurs sont belles, ça se protège bien...



 Bref, on est gonflé à bloc pour la voie du lendemain, la Rébuffat au Minaret. 



Mais faut se méfier d'une voie ouverte en 1966 par un mec qui n'avait pas de chaussons d'escalade et qui avait planté 15 pitons dans une voie de 300m (bien sur les friends et les coinceurs n'existaient pas).
Il était solide le Gaston !!



Et à l'époque, c'était des machines de la grimpe en dièdres et en cheminées... Choses qui n'existent pas vraiment dans nos salles d'escalade.  



Du coup, ca a vachement moins déroulé que la veille. On a oublié le réversible dès la première longueur et on a travaillé le ramonage de cheminée, les grands écarts en essayant de pas penser à la cotation V ou V+



Y avait un coté rassurant de voir les autres cordées aussi à l'aise que nous, d'arriver au relais et de voir l'assureur de Marco grelottant ou sa tentative d'ascension d'une cheminée avec un sac sur le dos.



Voilà comment on est arrivé au sommet de la première tour un peu cramé, bien frigorifié et voyant ce qui restait, la météo et les autres cordées qui bouchonnaient, on est rentré au chaud.
C'est une très belle voie mais vous l'aurez compris plutôt "old school". Dans le même style, y a la Bettembourg de droite à l'aiguille du refuge, histoire de faire ses gammes...



topo 





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