vendredi 16 mars 2018

La Pointe d'Anterne depuis Flaine


Y en a pas un pour rattraper l'autre.
C'était le créneau de beau de la semaine et ni Antoine ni moi ne bossions mercredi. Poudreuse et soleilles ingrédients étaient là pour passer une belle journée.
Il fallait juste trouver une sortie cool pour aller avec le fort risque avalanche du jour. On a trouvé notre bonheur dans le désert blanc.


 
Dans le massif des Fiz, entouré par les vallées du Giffre et de l'Arve, le désert de Platé fait face au Mont-Blanc. Plateau calcaire de 2000 hectares, il est composé en majorité de lapiaz creusés par les glaciers et les eaux de fonte.
Ses pentes douces se prêtent parfaitement à la nivologie (cotation du jour 2.2).
Après 700m de deniv' sur les pistes, on arrive rapidement aux grandes Platières, le sommet de la station de Flaine.



On quitte la foule et le domaine skiable pour entrer dans la réserve naturelle nationale de Sixt-Passy.
La descente jusqu'au Grand Pré, tient ses promesses.
Y a un bon paquet de neige fraîche, la pente douce permet de profiter serein et de bosser la godille du cafiste.
On recolle les peaux pour monter à la Pointe d'Anterne, le sommet du jour.



Après avoir profité de la poudre à la descente, maintenant faut tracer. 
On voit deux gars qui suivent notre trace de montée.
Quand ils nous rattrapent, on se dit qu'on va avoir un relais pour tracer.
Nickel !
Sauf qu'ils décident de bifurquer 50 mètres après nous avoir doublé. Dommage...
En milieu de montée, on passe à côté d'une zone très lapiazée. On se croirait sur un glacier bien tourmenté, du coup on contourne le secteur.



Du sommet, la vue sur la massif du Mont Blanc est majeure, mais la bise est présente, on traîne pas.



Comme la sortie est bien organisée, après une première descente Est, la deuxième est Ouest.
Parfait pour garder la poudre au frais.



Et comme on aime pas bien les traversées, on repeaute pour faire quelques virages sous les rochers des Fiz.



Heureusement, la dernière montée aux grandes Platières est tracée.
Ça tombe bien car on est cramé...
C'est dur à croire, mais on a pas mal bossé ces derniers temps.












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