dimanche 31 mars 2019

Tête de la Muraillette et Col Jean Martin

Le projet de ce middle-week, c'était 
de faire le tour de la Muzelle, par le col Jean Martin, la brèche Gaillard et le col de la Muzelle. 
Une sacrée journée à plus de 2000 dont la description dans un Montagne Mag, était restée dans un coin de ma tête. Un itinéraire sauvage, alpin et incertain...

On avait un doute quant à la possibilité de passer la brèche Gaillard. Passera, passera pas, ça faisait longtemps qu'autant d'incertitude planait au-dessus d'une boucle à ski...



Finalement le doute sera levé dès la première brèche du jour à 3257 mètres. Le couloir en face Est du col Jean Martin se termine au dessus d'une barre rocheuse. Sachant que l'incertitude ne portait pas sur ce premier col. On se dit que ça serait osé d'aller voir si la brèche Gaillard passe avec un retour compliqué par Jean Martin.

Pas vraiment envie de finir dans une autre vallée avec des affaires au refuge et les baskets dans l'approche. C'est le but et donc la fin du tour de la Muzelle. Effet du réchauffement, manque de neige, mauvaise année, on ne saura pas...

 

Mais finalement dans notre échec, on a coché deux belles classiques du coin.
La tête de la Muraillette, le premier jour. Une belle bambée, 2000 et quelques mètres au-dessus du parking, pour arriver à un sommet bien individualisé dépassant les 3000. La descente en face Nord-Est garantit une neige froide (si le vent n'a pas trop sévi).

Et le col Jean Martin, 1100 mètres au-dessus du refuge mérite aussi le déplacement. Une montée crescendo pour finir à pied skis sur le sac. La vue sur une grosse partie des Ecrins et notamment la face Nord-Ouest de l'Olan comme récompense d'arrivée à la brèche. Une descente Nord sur un glacier débonnaire pour du ski grand large.



Mais ces beaux itinéraires loin de la foule se méritent. Une bonne heure de portage au départ de Bourg d'Arud à côté de Venosc. Et un refuge d'hiver bien équipé en gaz et vaisselle, mais froid, froid... 4°C à l'heure du diner, on a vite filé sous la couette ou plutôt sous la montagne de couvertures qui piquent...

L'Oisans sauvage, c'est beau mais c'est pas toujours simple, ni confortable.
Et c'est pour ça qu'il reste sauvage...






topos J1 et J2




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