mercredi 20 avril 2022

De la haute Maurienne à la haute Tarentaise en passant par...

 

De la Haute Maurienne à la Haute Tarentaise en passant par Grenoble. Effectivement, ce n'est pas logique mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour combiner les envies et les dispos de chacun, les conditions compliquées en haute montagne cette année et surtout la météo.
 
 

 
On avait pourtant prévu d'éviter le week-end de Pâques puisqu'en général, tous les refuges sont complets. Mais le mauvais temps annoncé pour le milieu de semaine nous oblige à adapter le programme.
 
 

Ça commence donc par deux jours en Haute Maurienne avec Antoine, Camille et Arnaud. Les connaissant, on peut partir sur un beau programme. Au départ de Bonneval, on rejoint la traversée Carro-Evettes au col de Trièves. La traversée du glacier du Mulinet pour se mettre dans l'ambiance avec quelques crevasses. Puis une descente extra large sur le glacier du Grand Méan. La journée se termine par une remontée au col de la Disgrâce. La généreuse tartiflette de la gardienne des Evettes est nettoyée après 2200D+ et 25km.




Le lendemain, on reste sur la classique du coin mais peut être la plus belle course de Haute Maurienne, la traversée de l'Albaron par l'arête SE puis descente par le glacier Supérieur du Vallonnet. 
 
 

 
C'est varié avec une montée sur un beau glacier, une arête facile mais ambiancé, un check au cairn à 3637m puis une descente sur une banquette glaciaire qui raye la face Nord de l'Albaron.
 
 

 Le retour skis aux pieds à la voiture et le resto à Bonneval complètent cette magnifique journée.

Après une nuit à Grenoble, nous voilà donc partis avec Amel pour la Haute Tarentaise. Le blaireau ne marche plus que sur deux pattes mais il est encore en vie. Espérons que l'an prochain, la team se reforme pour de nouvelles aventures.
 
 
 
Au départ de Val d'Isère, on rejoint le refuge du fond des fours en 2h. Et comme, c'est bien organisé, il y a plusieurs combes et sommets avec des orientations W, idéal pour skier l'après midi sans se lever à 4h du matin comme avant hier.
 
 

 
 Même après un accouchement, un covid et peu de ski cet hiver, Amel veut summiter. La Pointe des fours et ses 3072m, sera le premier sommet du raid. 
 
 
 
 
Vue panoramique (notamment sur la descente d'hier)
 
 

 
 neige transfo en jouant avec les contre-pentes et aprèm en terrasse au soleil, 
 
 


c'est les vacances !!




Comme la plupart des pensionnaires du refuge, notre objectif pour ce lundi férié est la Pointe de Méan Martin. "D'habitude il fait toujours pourri à Pâques" me dit un skieur ce matin avant de partir. Alors on apprécie d'autant plus le ciel bleu et le grand soleil.
 
 
 
 
 Il y a un peu de distance mais la première montée passe bien à la fraîche.
 
 
 

2ème summit du raid à 3330m.
 
 

 
Sur les conseils du gardien, on a prévu de skier la face Nord avant de remonter sur l'épaule puis basculer en Ouest. Pour profiter de la poudreuse en Nord et de la moquette en Ouest. 
 
 


10 jours après les dernières chutes, c'est pas l'orgie de peuf mais ça se skie bien et la face est belle.
Le pique-nique est mérité après la deuxième remontée en plein cagnard. Reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'au refuge de la Femma.
Ce soir c'est grand confort, toilettes intérieures, douches, BD et chambre privée. Ça change du dortoir de 25 d'hier !!




Pour ce dernier jour en Vanoise, on monte à la pointe de la Sana à 3436m. J'avais approché le sommet il y a quelques années mais on avait bifurqué dans la belle face Sud. Sacrée descente. Cette fois les conditions sont plus clémentes, on fait même un pique nique panoramique là haut. C'est bonne ambiance, ça discute avec d'autres skieurs, forcément grenoblois comme hier !!
 
 


Belle conclusion pour ce raid en Vanoise. 3 jours, 3 sommets de plus de 3000m.
On peut ranger les skis au placard, sans regrets !! 








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire