Tour du grand Morétan amélioré

 

Le vallon du Gleyzin est non seulement un grenier à poudre, mais une fois arrivé sur le replat au dessus du refuge, il offre aussi de nombreuses possibilités.
Six cols qui permettent de basculer dans cinq vallons différents, des sommets et des couloirs aux orientations diverses.
Une base du massif.

 

 
J'hésitais entre le Charmet de l'aiguille en traversée et le col des Fontaines en boucle. Jusqu'à retomber sur un topo qui enchaîne les deux descentes avant de terminer par le couloir du Pertuis.

Une sacrée boucle idéale pour trouver de la poudreuse en altitude et à l'ombre.

 

 

Petite désillusion mercredi soir quand je vois sur skitour que la face Nord du Charmet de l'aiguille a déjà été faite mardi.
Décidément, il faut être toujours plus rapide après une chute de neige pour trouver de la neige vierge (ou presque).
Ce qui n'est pas tellement compatible avec l'envie d'éviter un accident. Bref...

 

 

Après une longue montée et le passage au beau sommet pointu du Charmet de l'aiguille, la neige est restée poudreuse et froide dans cette première descente mais travaillée par le passage.
Heureusement, on peut tirer à droite dans la deuxième moitié de la pente pour faire sa trace.

 

 

C'est la descente du col des Fontaines, sur le papier moins prestigieuse, qui m'apporte le plus de plaisir. Il n'y a que quelques traces, la pente est large, la poudreuse légère.

 

 

Et puis, ça fait du bien de traverser un petit bout du Veyton. Dans cet Himalaya Belledonnien, les passages sont rares, nombres d'itinéraires sont encore vierges.
Il faut juste un peu d'endurance pour y accéder.

 

Pour terminer la journée, le couloir du Pertuis est étonnamment bon avec une bande de moquette avant un final infâme dans les boulettes pour bien se masser les cuisses après 2500D+.

 

topo