En tout cas, cela nous évite de porter et on gagne rapidement le haut du domaine.
Maintenant que le
groupe est au complet, direction le sommet accompagné d'autres
prétendants profitant des remontées. La brèche de la Loza se
remonte aisément à pieds avant de rechausser les skis dans le
triangle sommital.
Malgré l'altitude et les 2000D+ dans les jambes, il faut garder le rythme dans cette dernière partie pour rejoindre le sommet à 3695m.
Du Cervin au Viso, la vue est incroyable mais la descente est rapidement attaquée car son orientation Sud-est ne nous attend pas pour ramollir.
Les premiers virages en moquette sont très agréables. Une fois dans le couloir, c'est plus variable. Il faut jongler entre moquette avec plus ou moins de relief, poudreuse réchauffée et sluff. Mais dans tous les cas, cette neige molle rend la pente plus accessible.
Arrivés en bas du couloir, on se détend. Les
difficultés sont derrière nous. Même si la journée n'est pas
terminée, le timing pour la suite est moins serré et le vallon du
Govard un peu mou mais désertique.
Jusque-là tout se passait
bien.
C'est là, dans une compression, certainement à
l'endroit le plus éloigné du départ, que le ski de Mehdi se casse
en deux.
Bizarrement, il m'était arrivé la même
histoire à deux reprises avec la même marque. Propriétaires de Dynastar, skiez
légers si vous voulez rentrer sur vos deux pieds.
Après
avoir étudié les différentes possibilités d'itinéraires pour
rentrer plus vite, sans trouver la solution miracle, on tente la
solution orthopédique. Malheureusement, l'attelle de ski avec un
bâton ne fait pas long feu.
Mehdi tente alors
différentes techniques avec plus ou moins de succès.
Les 400m de remontées jusqu'au col des Hauts ne passent pas trop mal avec une trace bien tassée par le groupe.
La dernière descente jusqu'aux pistes nous permet d'améliorer la technique de la béquille humaine. Bien adaptée aux traversées, sur le principe de : trois skis pour quatre jambes, c'est toujours mieux qu'un ski pour deux.
Je crois que tout le monde a crié sa joie de
rejoindre les pistes. Mehdi a pu alors nous faire la démonstration
d'une dernière technique qu'il maîtrisait plutôt bien, le monoski.
En terme de fiabilité il y a mieux mais l'avantage du ski pliant, c'est son faible encombrement.
Une sacrée journée qui va laisser des souvenirs. Un
grand bravo à tous pour cette belle bambée avec un big up
particulier pour Mehdi qui, en terme de dénivelé ressenti, nous a
tous explosés.
Topo de la Sud-est, la boucle n'étant pas décrite.
Bravo Mehdi 👍🤗
RépondreSupprimerSuper !
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