vendredi 21 décembre 2018

Poudreuse de cinéma aux Rochers Motas



A la réunion de l'amicale des anciens colocs des Pétunias, on avait la chance d’accueillir cette année, Loïc, en provenance directe de Mayotte.
Motivé pour skier mais plutôt exigeant sur la sortie.
Alors il fallait un coin pas trop fréquenté, faire des belles traces à la descente, du soleil et à peu près 1000 mètres de dénivelé pour une reprise en douceur.



J’en connais quelques-un des coins loin de la foule pour faire du bon ski mais généralement la tranquillité, on la gagne moyennant des belles bambées.

Mais alors où aller ?



Dans ma poche à idées, j’avais la Lauzière avec les combes du nord, moins fréquentées. Mais ça fait beaucoup de voiture pour une petite sortie.

Le tour des arêtes du Pin, une petite boucle sympa dans Belledonne et raccourcie quand la route est ouverte jusqu’au Pont de la Betta. Mais j’étais déjà là-bas mardi et je l’ai déjà faite 2 ou 3 fois cette belle petite boucle.

Petit Arc, grand Arc, déjà fait avec Léa.

Le Petit Renaud, on était dans les clous niveau tranquillité et dénivelé mais aussi assuré de passer la journée dans un frigo.



C'est là que ma douce me souffle l'idée, d'aller voir vers le col du Sabot.
"En ski de fond ?"
"Mais non sur les cotés du vallon, y a de quoi faire, avec plus de pente." 

Et c'est vrai qu'en regardant le topo, je m'aperçois que j'avais déjà proposé les Rochers Motas à un pote il y a quelques années. Il avait préféré la grasse mat'. Moi, le collant.
Aujourd'hui, ça peut coller avec notre cahier des charges, 1075 mètres de montée, un coin assez sauvage, du soleil, de la neige qui devrait pas trop chauffer et pas la moitié de la rando en forêt.



Ça se confirme au parking avec seulement une autre voiture de 2 skieurs et un bon paquet de poudre.
Ça nous permet d'avoir une trace toute fraîche sur la première moitié de la rando.

Au col d'en haut, on met le cligno à gauche direction les Rochers Motas, le soleil nous réchauffe, tracer aussi...



La neige posée sans vent est légère et scintille au soleil (instant contemplatif).
Parité oblige, on se relaie avec Léa pour tracer.

La dernière pente est un peu soufflée et les nuages cachent le soleil.
Mais aujourd'hui les Dieux du ski sont avec nous et le ciel se dégage complètement au moment d'attaquer la descente tous ensemble.



On peut parler de gavage, seuls dans la face avec cette neige de cinéma (instant contemplatif #2).
Malgré les cuisses qui chauffent, tout le monde a le sourire.



Et ça dure jusqu'au parking...
Yehaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!















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