285ème article sur le blog et premier article traitant de ski de fond.
Alors quoi ? J'ai changé de crèmerie ? Ou j'ai pris un coup de vieux ?
Un peu des deux mon capitaine.
J'apprécie toujours autant le ski de rando
mais j'aime l'intensité de l'effort et le côté technique du geste de
skating (qui peut toujours s'améliorer).
Et puis, c'est vrai que c'est plus compatible avec la vie de famille.
La complémentarité des deux pratiques permet aussi de s'adapter aux conditions et à la météo.
En cherchant une destination pour
ces quelques jours de vacances, j'avais noté sur la page fb de Nordic Queyras qu'ils
avaient damé les cols le week-end dernier. L'anticyclone est bien
installé, il n'y a plus qu'à espérer qu'ils redament cette fin de
semaine.
Aujourd'hui, la piste est damée jusqu'à la première épingle mais bonne surprise elle est restée en très bon état après. Les conditions de neige dure l'ont préservée malgré les passages de piétons et un dernier damage il y a 6 jours.
Le souffle est court mais la vue incroyable. Du Pelvoux, au Viso jusqu'au village Italien de Pontechianale en contrebas. Que de souvenirs.
L'ambiance des deux derniers kilomètres dans un grand cirque dominé par la tête des Toillies, ressemble à ce qu'on peut ressentir en ski de rando.
Le refuge de la Blanche à 2500m marque la fin
de la montée et offre la possibilité d'un ravito mérité. En effet, cet
itinéraire suit une piste carrossable et non une route comme la vieille.
La pente est moins régulière et on retrouve donc quelques raidards qui ne passent pas inaperçus avec
l'altitude.
Samedi, dernier volet de la trilogie. Comme annoncé sur Nordic Queyras, le col de l'Izoard sera damé ce matin.
L'envie de skier les deux versants
me traverse l'esprit mais je dois être rentré à 9h30 au parking pour
libérer l'appart de Molines à 10h. Un réveil à 5h15 résout le problème.
Le départ se fait en pleine pente sur une route à 8,5% pendant 4km avant de reprendre son souffle à la Casse déserte. La montée à la frontale sur une piste
vierge seulement marquée par quelques loups passés dans la nuit méritait
de mettre le réveil aussi tôt.
Le début de la descente côté Cervières secoue un peu les chaussettes jusqu'à ce que je croise la dameuse qui monte au col. La suite est moquette.
Cette curiosité géologique, passage mythique du tour de France, est remarquable par son paysage de cargneules (pitons rocheux) de couleur ocre.
Avec 1200D+ en 30km et ces paysages spectaculaires, c'était la cerise sur le gâteau de cette trilogie Queyrassine.
De quoi rentrer au pays avec le sourire et des étoiles plein les yeux.
Remarque : ces itinéraires classés
"montagne" sont damés une fois par semaine (plutôt le week-end) quand
les conditions météo et nivologiques le permettent. Ils sont plus
sensibles au risque d'avalanche que les domaines nordiques souvent plus
plats ou en forêt.
Donc les créneaux pour en profiter dans de
bonnes conditions avec une piste tassée mais avant une nouvelle chute de
neige ou trop de passages de piétons ou de motoneiges sont courts.
Toutes les infos sur la page fb de Nordic Queyras et sur le bulletin de damage mis à jour matin et soir.
A l'Izoard, la largeur de la route permet de séparer les activités, mais ce n'est pas le cas des autres itinéraires.
Les montées sont dans le prolongement des domaines nordiques, idéal pour faire durer le plaisir avec quelques tours de pistes.
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