mardi 1 juillet 2025

Traversée de l'Olan

 


2000D+ et 1000D-, c'est le tarif pour monter au refuge de Font Turbat via le col Turbat depuis le Valgau, puis aller reconnaître l'attaque du lendemain jusqu'au lac des Pissoux.
Bien lesté, avec du hors sentier et une descente pas très roulante, cette première journée donne le ton du week-end.
J'ai connu des après-midis au refuge plus reposantes. 




La bière dans un transat au pied de la mythique face NO de l'Olan est largement méritée.
C'est vendredi et les nouveaux gardiens ne sont pas débordés. Ça sera l'occasion de passer un bon moment ensemble à table en terrasse. La montagne surpeuplée en 2025 ? Pas dans cette vallée à priori.
Un petit génépy ? Merci mais non merci, on va le regretter demain quand le réveil sonnera à 3h.




Le lendemain, je ne regrette ni le génépy, ni d'avoir reconnu l'approche paumatoire. On chausse les crampons au lac des Pissoux pour remonter le couloir issu du Pas de l'Olan. Cette attaque de début de saison place la journée sous le signe de l'efficacité.

Manu qui est devant, lesté de toute la quincaillerie, ne pose quasiment rien car la suite jusqu'à rejoindre l'arête est très roulante.

 


Arrivé sur l'arête N, ça se redresse mais le rocher est bon et se protège bien. La grimpe est facile si on va au plus simple, mais comme ça passe de partout, il y a parfois quelques variantes !

Ce terrain se prête bien à de grandes sections de corde tendue jusqu'à épuisement du matos et changement de leader. La fluidité est appréciée. C'est de l'escalade plaisir.



 
L'arrivée au sommet à 3564m est un mélange de satisfaction d'être sur un mythe de l'Oisans avec une pointe de réserve car la descente n'est pas réputée facile ni rapide (2500D- jusqu'au parking). Contemplation mais concentration.




Sur l'arête E (ou voie Escara), le plaisir reste mais le style change, plus aérien sur un beau rocher orangé. La progression en désescalade également.



 Arrivé à la brèche d'Escarra, convaincu à la lecture des topos que cette arête est encore longue, je m'apprête à continuer en direction de la brèche en V.
Heureusement Manu me rappelle à l'ordre.
La suite est sur le même thème que l'accès à l'arête N. Du terrain facile mais logique et plutôt bon.
Quelques rappels nous déposent sur le glacier l'Olan. Fin des difficultés, maintenant, on peut se faire un gros tchek et apprécier le travail accompli.

Un passage au refuge pour le ravito et discuter de futurs projets plus grimpants qui donnent envie de revenir dans le secteur.

Content de redescendre, enfin surtout d'arriver mais déjà hâte de remonter...





 

 

topo

 

 

 

 

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